Archives des Nos Créations - Calais La Sociale https://calaislasociale.fr/categorie/nos-creations/ Reportages d’actions solidaires et sociales Wed, 27 Nov 2024 08:59:28 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.6.1 https://calaislasociale.fr/wp-content/uploads/sites/24/2022/10/Logo-Calais-La-Sociale-site-web-200x200-1-150x150.png Archives des Nos Créations - Calais La Sociale https://calaislasociale.fr/categorie/nos-creations/ 32 32 Le FESTIVAL « 24 ROCHERS PAR SECONDE » DEMANDE DES FILMS ! https://calaislasociale.fr/2024/11/27/le-festival-24-rochers-par-seconde-demande-des-films/ Wed, 27 Nov 2024 08:59:27 +0000 https://calaislasociale.fr/?p=5114 « 24 ROCHERS PAR SECONDE » Festival de courts-métrages amateurs, à Calais APPEL À FILMS Prêts à renvoyer les pierres de la politique migratoire ? Pas fan de ce nouvel ameublement urbain ? A vos pierres… prêts, tournez  ! Calais la Sociale organise la première édition du festival « 24 rochers par seconde », un événement citoyen et satirique […]

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« 24 ROCHERS PAR SECONDE »

Festival de courts-métrages amateurs, à Calais


APPEL À FILMS

Prêts à renvoyer les pierres de la politique migratoire ? Pas fan de ce nouvel ameublement urbain ? A vos pierres… prêts, tournez  !

Calais la Sociale organise la première édition du festival « 24 rochers par seconde », un événement citoyen et satirique pour dénoncer, documenter, avec colère, créativité et humour, une politique migratoire municipale qui sature l’espace public de milliers de tonnes de rochers et exclut les personnes les plus vulnérabilisées.

Exprimez-vous, faites parler les rochers qui peuplent le centre-ville et apportez votre pierre à l’édifice !


Modalités :

  • Durée maximale du film : 6 minutes.
  • Tonalité : satirique, pamphlétaire, absurde ou comico-cosmique – laissez libre cours à votre imagination.
  • Thème : « Enrochement » – explorez les rochers, ce qu’ils symbolisent, leur présence en ville et l’impact qu’ils ont sur l’espace public et la vie quotidienne.

Critères techniques :

  • Tous les appareils permettant d’enregistrer des images sont acceptés (smartphone compris)
  • Formats recommandés : MP4 (pour une qualité optimale).
  • Résolution minimale espérée : 720p.

Une question technique ? Besoin d’un coup de main ? Contactez-nous par mail ou sur nos réseaux sociaux, on est là pour vous guider !


Projection et diffusion

  • Les films sélectionnés seront projetés lors de la cérémonie officielle du festival, le 1er février 2025.
  • Un trophée sera remis au film plébiscité par le public.
  • Les films seront également mis en lumière sur nos réseaux sociaux pour amplifier leur portée.

Pour participer :

  1. Remplissez le formulaire de participation.
  2. Envoyez votre film via WeTransfer à :
    📧 calaislasociale@protonmail.com
  3. Date limite : 24 décembre 2024.
    Les films sélectionnés seront annoncés mi-janvier sur notre site.

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Sylvain Cypel : « Les vainqueurs politiques sont les palestiniens https://calaislasociale.fr/2024/11/26/sylvain-cypel-les-vainqueurs-politiques-sont-les-palestiniens/ Tue, 26 Nov 2024 22:05:48 +0000 https://calaislasociale.fr/?p=5110 Le 31 mai dernier, à la Maison d’Entraide et des Ressources de Calais, l’Association France Palestine Solidarité (AFPS) Calais a organisé une rencontre-débat marquante, réunissant militants et citoyens autour de Sylvain Cypel, journaliste et écrivain engagé. Cette soirée avait pour ambition de faire un point sur la situation historique et politique du conflit opposant la […]

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Le 31 mai dernier, à la Maison d’Entraide et des Ressources de Calais, l’Association France Palestine Solidarité (AFPS) Calais a organisé une rencontre-débat marquante, réunissant militants et citoyens autour de Sylvain Cypel, journaliste et écrivain engagé. Cette soirée avait pour ambition de faire un point sur la situation historique et politique du conflit opposant la Palestine à Israël, un sujet plus que jamais au cœur des préoccupations internationales.

Sylvain Cypel, ancien rédacteur en chef adjoint au Monde et contributeur régulier d’Orient XXI, a longuement vécu en Israël, où il a pu observer de près les transformations de la société israélienne. Son expérience sur le terrain et son analyse critique des dérives nationalistes de l’État israélien, notamment dans ses ouvrages comme « L’État d’Israël contre les Juifs » (2020), ont offert un éclairage précieux sur les enjeux contemporains et historiques de cette situation complexe.

L’échange a permis d’aborder plusieurs sujets :

  • L’impasse politique et sociale en Israël : Sylvain Cypel a exposé les tensions internes au sein de la société israélienne, en lien avec les politiques d’extrême droite et l’occupation des territoires palestiniens.
  • Le quotidien des Palestiniens sous occupation : l’accent a été mis sur les violations des droits humains et l’impossibilité, pour beaucoup, de vivre une vie digne.
  • Le rôle des opinions publiques internationales : comment mobiliser la solidarité, en France et ailleurs, pour soutenir une résolution juste et durable du conflit ?

Cette rencontre a été captée en intégralité et est maintenant disponible en vidéo. Elle constitue une ressource importante pour mieux comprendre les mécanismes politiques, historiques et sociaux d’un conflit qui divise et mobilise à l’échelle mondiale.

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« Nos hommes », un film de Calais la Sociale https://calaislasociale.fr/2024/09/12/nos-hommes-un-film-de-calais-la-sociale/ Thu, 12 Sep 2024 10:31:11 +0000 https://calaislasociale.fr/?p=4635 Calais la Sociale présente son premier film, "Nos hommes", réalisé par Valentin De Poorter et Pierre Muys. Un documentaire de 62 minutes sur la condition féminine et ouvrière au sein d'une société capitaliste. Retrouvez le calendrier des projections dans cet article.

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Calais la Sociale présente son premier film, « Nos hommes », réalisé par Valentin De Poorter et Pierre Muys. Un documentaire de 64 minutes sur la condition féminine et ouvrière au sein d’une société capitaliste. Retrouvez le calendrier des projections dans cet article.


Synopsis

Un matin de novembre, les téléphones portables de Sarah, Frédérique, Ludivine, Lise et d’autres femmes sonnent. Un SMS assène la même nouvelle, des dizaines de fois : Prysmian-Draka, cette usine où leurs conjoints fabriquent de la fibre optique, va fermer.

Tandis que leurs hommes négocient les conditions de leur licenciement, les femmes se rassemblent, s’organisent et s’engagent. Elles deviennent actrices d’un bras de fer impliquant État, patronat et classe ouvrière.

« Nos hommes » raconte l’itinéraire du premier collectif de femmes d’ouvriers licenciés de France. Une réflexion sur la condition féminine et ouvrière au sein d’une société capitaliste.


Les projections

  • Calais (cinéma L’Alhambra) / 16 juin 2024 à 17h. En partenariat avec la CGT de l’usine Prysmian-Draka de Calais.
  • Calais (café citoyen La Loco) / 9 juillet 2024 à 18h30.
  • Calais (brasserie Chez Nous) / 27 août 2024 à 18h30.
  • Paris (cinéma Le Chaplin) / 7 octobre 2024 à 20h30. En partenariat avec Attac et la LDH.
  • Lille (centre social Simone Veil) / 8 octobre 2024 à 17h30.
  • Margny-sur-Matz (salle des fêtes) / 1 er novembre à 17 h.
  • Dunkerque (Maison de quartier La Timonerie) / 29 novembre à 19 h.

D’autres dates seront ajoutées dans les semaines à venir.

Pour organiser une projection, contactez-nous à cette adresse : calaislasociale@protonmail.com.


Contexte du film

Lundi 20 novembre 2024, la fermeture de l’usine Prysmian-Draka de Calais est brutalement annoncée aux 84 salariés de l’entreprise et aux 47 salariés d’entreprises sous-traitantes. Cette annonce fait l’effet d’une bombe dans le Calaisis, un espace durement touché par une énième séquence de désindustrialisation. En effet, en moins d’une année, trois usines sont fermées à Calais (Synthexim, juin 2023 ; Meccano, octobre 2023 ; Prysmian-Draka, avril 2024) et deux autres sites de production sont visés par des plans sociaux (Desseilles, décembre 2023 ; Catensys, avril 2024). Au total, plus de 350 emplois directs sont supprimés. Calais, ancienne cité ouvrière aux 600 manufactures dentelières, voit ses dernières unités de production industrielles tomber les unes après les autres.

Pour le média local Calais la Sociale, nous – Pierre et Valentin – couvrons cette actualité, en particulier son aspect social. Nous réalisons des reportages et articles, et recueillons les témoignages des personnes directement concernées par les plans de licenciements.

Après l’annonce de la fermeture de Prysmian-Draka, nous nous rendons aux conférences de presse de l’intersyndicale. Nous tissons rapidement un lien de confiance avec Grégory, délégué syndical CGT de l’usine. Le 25 novembre, les salariés organisent une marche blanche dans les rues de la ville. Nous réalisons alors la violence psychologique de cette décision de fermer l’usine : rien ne laissait présager une telle décision, des centaines de vies sont bouleversées du jour au lendemain, plongées dans l’incertitude.

Sophie, épouse de Grégory, participe à la marche du 25 novembre avec leur fille de six ans. Elle y croise d’autres femmes de salariés, abattues. Le soir-même, Sophie décide de contacter d’autres femmes et les rassemblent dans un groupe sur les réseaux sociaux, avec un objectif : organiser l’entraide, rompre l’isolement, faire face collectivement. Le 2 décembre, nous rencontrons plusieurs femmes du collectif au domicile de Sophie. Ce jour-là, devant notre caméra, Sophie lit une lettre bouleversante au président de la République. Elle y raconte les conséquences de l’annonce du 20 novembre dans les foyers des salariés, dans les vies de leurs conjointes et épouses, de leurs enfants. Le même jour, nous filmons une première discussion avec les membres du collectif.

Les semaines passent. Nous continuons de suivre le déroulement des négociations entre les salariés et la direction du groupe Prysmian auxquelles se mêle le collectif de femmes qui, petit à petit, se transforme en groupe d’action. Au bout de quatre mois de lutte et de reportages, nous disposons d’une vingtaine d’heures d’images. Celles-ci nous permettent d’envisager de raconter, par l’image, le récit documentaire d’une lutte féminine, d’une émancipation, d’un cheminement vers le féminisme. De raconter l’histoire du premier collectif de femmes d’ouvriers licenciés de France.

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« Nos Hommes » : un film de Calais la Sociale à l’Alhambra le 16 juin https://calaislasociale.fr/2024/06/04/nos-hommes-un-film-de-calais-la-sociale-a-lalhambra-le-16-juin/ Tue, 04 Jun 2024 06:36:13 +0000 https://calaislasociale.fr/?p=4413 Un matin de novembre, 123 familles de salariés reçoivent un SMS leur annonçant la fermeture de l’usine Prysmian-Draka de Calais. Pour soutenir leurs conjoints, occupés à encaisser l’injustice et à négocier les conditions de leur licenciement, un collectif de femmes se forme. « Nos Hommes » retrace le combat pour la dignité de ces femmes d’ouvriers.

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Le dimanche 16 juin à 17 heures, nous projetons notre film au cinéma l’Alhambra de Calais. La projection sera suivie d’une discussion avec l’équipe du film. Le nombre de place étant limité, la réservation est obligatoire (contact ci-dessous). Prix libre.

Synopsis

Un matin de novembre, 123 familles de salariés reçoivent un SMS leur annonçant la fermeture de l’usine Prysmian-Draka de Calais. Pour soutenir leurs conjoints, occupés à encaisser l’injustice et à négocier les conditions de leur licenciement, un collectif de femmes se forme. « Nos Hommes » retrace le combat pour la dignité de ces femmes d’ouvriers.

Réalisé par Valentin De Poorter et Pierre Muys.


contact

calaislasociale@protonmail.com
Par message sur nos réseaux sociaux (Facebook & Instagram).


Une soirée co-produite par Calais la Sociale et la CGT de Prysmian-Draka Calais.

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Le journal hebdo du 3 juin https://calaislasociale.fr/2023/06/04/le-journal-hebdo-du-3-juin/ Sun, 04 Jun 2023 08:49:12 +0000 https://calaislasociale.fr/?p=1924 Au programme de la semaine : le retour de la mobilisation contre la réforme des retraites à Calais et Bouquehault, le décès d'un jeune soudanais, la grogne des profs du Calaisis, celle des écolos contre les vitrines illuminées, et l'attaque en justice de Jean-Philippe Lannoy contre Natacha Bouchart.

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Au programme de la semaine : le retour de la mobilisation contre la réforme des retraites à Calais et Bouquehault, le décès d’un jeune soudanais, la grogne des profs du Calaisis, celle des écolos contre les vitrines illuminées, et l’attaque en justice de Jean-Philippe Lannoy contre Natacha Bouchart.

sommaire

  • Le mardi 6 juin, Calais et Bouquehault repartent dans la rue !
  • Un exilé perd la vie du côté de la zone Transmarck
  • Contre le « pacte » du gouvernement, les profs montent au créneau
  • « On ment aux élèves, aux entreprises, aux parents »
  • Calais, la nuit, c’est Versailles !
  • Jean-Philippe Lannoy (LFI) attaque la maire de Calais en justice
  • François Ruffin viendra à Bouquehault mardi 6 juin

Lutte sociale

Le mardi 6 juin, Calais et Bouquehault repartent dans la rue !

La lutte continue. Le 6 juin, après plus d’un mois sans manifestations, une nouvelle journée de mobilisation contre la réforme des retraites se tiendra partout en France. Dans le Calaisis, deux rendez-vous sont programmés : à Calais, une manifestation à l’appel de l’intersyndicale partira de la place d’Armes à 9h30. À Bouquehault, une troisième manifestation – d’initiative citoyenne cette fois – aura lieu à 14h30, au départ de la place de la mairie.


drame

Un exilé perd la vie du côté de la zone Transmarck

Mercredi 1er juin, un jeune soudanais est tombé d’un camion alors qu’il tentait de se rendre en Angleterre. Le lendemain, devant le parc Richelieu, une centaine de personnes entouraient la trop longue liste des noms des 378 personnes mortes à la frontière depuis 1999. 

En refusant d’accueillir dignement ces hommes et ces femmes fuyant la misère et la guerre, en mettant en place une politique de harcèlement à l’encontre des personnes exilées, les autorités les poussent à poursuivre leur voyage vers un ailleurs qu’ils espèrent plus clément. Mais en militarisant la frontière, en dressant des obstacles sur leur route, l’État les force à prendre des risques toujours plus grands pour y parvenir, des risques parfois fatals. 

Jeudi, place du maréchal Foch, les mines étaient graves : le dernier rassemblement de ce type, qui se déroule le lendemain de chaque décès à la frontière, s’y est tenu il y a un mois à peine.


éducation

Contre le « pacte » du gouvernement, les profs s’agacent

Olivier Carraud, prof d’anglais au lycée Léonard de Vinci et délégué syndical chez SNES-FSU, fait le tour des établissements du Calaisis pour y rencontrer et convaincre les enseignants des collèges et lycées de ne pas signer le « pacte enseignant » proposé par le gouvernement.

« Le “pacte” c’est le nouveau truc, la nouvelle attaque du ministère contre les profs. » nous explique-t-il. En cause : l’augmentation des salaires des profs… conditionnée à des heures supplémentaires ! « Le gouvernement, pour essayer de recruter des profs, ils ont mis en avant la carotte du fric. Une augmentation, mais liée à des missions supplémentaires! Donc c’est ça qu’on appelle le pacte. C’est le retour du sarkozysme. Pour ceux qui se souviennent : “Travaillez plus pour gagner plus”… On propose aux collègues d’être payés en plus pour faire des missions supplémentaires. » L’entretien complet dans notre article.


éducation

« On ment aux élèves, aux entreprises, aux parents »

Caroline* est professeure de français et histoire dans l’un des quatre lycées professionnels de Calais impactés par la future réforme, présenté par Emmanuel Macron le 4 mai dernier.

Une nouvelle refonte qui vise, entre autres, à augmenter la durée des stages – au détriment de l’enseignement en atelier – ou encore supprimer les filières d’enseignement qui ne déboucheraient pas sur suffisamment d’emploi.

Entre colère et lucidité, la professeure nous a fait parvenir une lettre à propos d’une profonde inquiétude quant à l’étrange direction que prend le plus beau métier du monde. À lire ici.

* Le nom a été modifié.


ÉCOLOGIE

Calais, la nuit, c’est Versailles !

Les bénévoles de l’association Citoyennes et Citoyens du Calaisis pour le Climat (4C) ont parcouru la ville dans la nuit du 26 au 27 mai : une cinquantaine d’enseignes étaient illuminées, malgré la loi qui les oblige à tout éteindre entre 1 heure et 6 heures du matin. 

« Si la majorité des lieux respectent la loi, nous en avons compté 56, publics et privés, qui ne la respectent pas, présentant des façades et enseignes éclairées plus ou moins fortement (hors restos, bars et hôtels). » explique l’association, sur sa page Facebook. Parmi les commerces illuminés : des banques, des assurances, des commerces de vêtements, des salons de coiffure, des agences immobilières… 

Les bâtiments publics sont, eux-aussi, pointés du doigt par l’association : pendant leur tournée, la gare de Calais-Ville était illuminée, comme la poste de Calais-Nord, Terre d’Opale Habitat ou encore l’école d’art du Calaisis. 



politique

Jean-Philippe Lannoy (LFI) attaque la maire de Calais en justice

Jeudi 1er juin, Jean-Philippe Lannoy (LFI- NUPES), élu d’opposition au conseil municipal de Calais, tenait une conférence de presse pour annoncer le dépôt d’un recours au tribunal du contentieux. Il met en cause la maire de Calais, Natacha Bouchart, pour excès de pouvoir.

Cette démarche intervient suite au refus d’intégrer à l’ordre du jour du conseil municipal du 28 mars 2023 un vœu de soutien émis par l’élu en solidarité aux salarié.es de l’usine Meccano, bientôt licencié.es.

« Elle veut s’attirer les lauriers, comme elle le fait toujours. Elle ne veut surtout pas que ce soit le conseil municipal dans son ensemble qui s’exprime et encore moins un conseiller d’opposition. Je trouve ça logique qu’un conseil municipal dans sa totalité émette un soutien aux salariés. C’est un message adressé aux cinquante-et-un salariés que les quarante-neuf élus du conseils municipal se sont prononcés en soutien. Là, ce qu’on a actuellement, c’est Natacha Bouchart, seule avec cette vision totalement verticale du pouvoir. »  

Jean-Philippe Lannoy

politique

François Ruffin viendra à Bouquehault mardi 6 juin

Une troisième manifestation aura lieu à Bouquehault le mardi 6 juin, à 14h30 (place de la mairie). Pour l’occasion, le député de la Somme, François Ruffin, viendra rencontrer les habitants du village et des alentours. Un échange est prévu au bistrot du village, Chez Lydie, entre 12h et 14h. Après cela, le député participera au défile dans les rues du village. Deux manifestations ont déjà été organisées à Bouquehault, le 23 mars et le 8 avril. À chaque fois, 200 personnes avaient manifesté.

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Le journal hebdo du 28 mai https://calaislasociale.fr/2023/05/28/le-journal-hebdo-du-28-mai/ Sun, 28 May 2023 14:25:54 +0000 https://calaislasociale.fr/?p=1810 Dans l'actualité, cette semaine : la mise à l'honneur de l'architecte Roger Poyé, le retour de la lutte contre la réforme des retraites, des collégiens solidaires avec les exilés... pendant que la droite et l'extrême-droite fustigent l'immigration.

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Dans l’actualité, cette semaine : la mise à l’honneur de l’architecte Roger Poyé, le retour de la lutte contre la réforme des retraites, des collégiens solidaires avec les exilés… pendant que la droite et l’extrême-droite fustigent l’immigration.


Sommaire
  • L’architecte calaisien Roger Poyé à l’honneur
  • Retraites : une réunion-débat à la bourse du travail ce mardi 30 mai
  • Des collégiens d’Ardres solidaires avec les exilés
  • Cinq militaires mis en examen après le naufrage du 24 novembre 2021
  • Natacha Bouchart et Marc de Fleurian (RN) à l’unisson contre l’immigration
  • Il veut rassembler la gauche calaisienne… au meeting de Cazeneuve
  • La marche des fiertés calaisienne dévoile son affiche

architecture

L’architecte calaisien Roger Poyé à l’honneur

Ce vendredi 26 mai avait lieu, au musée des beaux-arts, une deuxième conférence sur l’architecte calaisien Roger Poyé (1885-1958), concepteur – entre autres – de la bourse du travail et de l’école du P’tit Quinquin. Cette fois-ci, c’est François Descamps, professeur à l’école d’art du Calaisis et Anita Leurent, guide conférencière à la Villa Cavrois, qui venaient parler de l’architecte et du mouvement dans lequel il s’inscrit : l’art déco.

Derrière cette mise à l’honneur de Roger Poyé : l’association EPAC (Environnement et PAtrimoines du Calaisis), qui organisait le premier Printemps de l’art déco calaisien. En plus des conférences organisées au musée des beaux-arts, l’EPAC proposait une exposition et des balades commentées, dans les rues de Calais.

En attendant les images de la seconde conférence, nous vous proposons de revoir la première, avec Emmanuelle Villaneau, architecte et arrière-petite-nièce de Roger Poyé et Magali Domain, historienne du Calaisis.


lutte sociale

Retraites : une réunion-débat à la bourse du travail ce mardi 30 mai

La lutte n’est jamais finie. Alors qu’approche le 6 juin – quatorzième journée de mobilisation nationale contre la réforme des retraites – la CGT organise une réunion-débat ce mardi 30 mai, à 18 heures.

L’événement, intitulé « Nos retraites, un enjeu primordial« , aura lieu au premier étage de la bourse du travail, édifice pensé par… Roger Poyé. Plusieurs intervenants du monde du travail prendront la parole, ainsi que des universitaires. L’événement est organisé par la CGT, en partenariat avec l’UFAL (Union des Familles Laïques).

Le mardi 6 juin, une nouvelle manifestation aura lieu à Calais, à 9h30, au départ de la Place d’Armes. Une manifestation devrait avoir lieu le même jour à Bouquehault, à 14h30.


solidarité

Des collégiens d’Ardres solidaires avec les exilés

L’information est parue dans le journal Nord Littoral*, dans son édition du 25 mai. « Cette année vingt-cinq élèves se sont mobilisés pour offrir des couvertures, écharpes, doudous aux migrants et à leurs enfants » relate le quotidien calaisien.

À l’initiative de cette action solidaire : deux professeurs du collège de l’Europe, Charlotte Pynte, professeure d’anglais et Géraldine Montes, professeure d’espagnol. Celles-ci indiquent que les enfants ont tricoté des pièces de tissus à la maison, et que celles-ci ont été cousues et assemblées au collège – en dehors du temps scolaire.

Une action pensée pour sensibiliser les élèves à l’action bénévole et à la solidarité. Une bénévole de l’association Salam, Valentine Bak, est venue rencontrer les élèves à l’occasion de la remise des dons.

*L’article de Nord Littoral n’est pas disponible en ligne.


justice

Cinq militaires mis en examen après le naufrage du 24 novembre 2021

Ce jour-là, 27 personnes exilées avaient perdu la vie dans le naufrage de leur embarcation, au large de Calais. Le drame avait fait la une des médias et les secours avaient été pointés du doigt pour n’avoir pas répondu aux appels à l’aide des exilés. L’enregistrement d’un échange audio avait notamment été rendu public.

Cette semaine, dans La Voix du Nord, on apprend que cinq militaires – trois femmes et deux hommes – ont été présenté⸱es à des magistrats et mis⸱es en examen pour non-assistance à personnes en danger.


POLITIQUE

Natacha Bouchart et Marc de Fleurian (RN) à l’unisson contre l’immigration

Il a suffi d’une rixe entre exilés, dimanche dernier, pour enflammer la maire de Calais, Natacha Bouchart, et l’élu du Rassemblement National, Marc de Fleurian. « Cette violence est une atteinte à la dignité humaine au vu des blessures infligées à ceux qui les ont directement subies. » a osé le second, qui réclame, dans le même courrier, « l’éloignement des clandestins et leur rétention » .

De son côté, la maire de Calais réclame (encore) des policiers et veut durcir les règles (rétablissement du délit de séjour, mesures contre les violations de domicile et établissement de “hotspots”).“C’est un retour en arrière de plus de dix ans sur le droits des personnes exilées » ont commenté les associations, sur France 3. La maire de Calais « se rapproche de plus en plus de la ligne du Rassemblement National et de propos anti-migrants » ont-elles dénoncé.

Du côté de l’Auberge des migrants, Pierre Roques fustige les positions politiques des deux élus, toujours sur France 3 : « La grande précarité des gens fait que ces problèmes arrivent de temps à autre. Mais il ne faut pas en faire un constat général. Ce sont les conditions de vie indignes qui créent des situations indignes. » À Calais, il y aurait entre 300 et 400 exilés, selon La Voix du Nord, qui vivent dans des conditions extrêmement difficiles.


POLITIQUE

Il veut rassembler la gauche calaisienne… au meeting de Cazeneuve

Le pétard mouillé est signé Laurent Roussel, déjà candidat aux municipales 2020. Celui-ci « se lance dans une campagne de réunification de la gauche sous les couleurs du MDC, le Mouvement Des Citoyens » a annoncé Nord Littoral la semaine dernière.

Depuis le 20 mars 2023, le MDC – qui avait soutenu Anne Hidalgo (PS) – est adhérent de La Convention, le nouveau mouvement de… Bernard Cazeneuve, ancien Premier ministre. La proposition de Laurent Roussel à la gauche calaisienne ? Aller assister au meeting de Bernard Cazeneuve tous ensemble ! Une drôle de proposition, alors que la gauche se voit, depuis des mois, dans les cortèges contre la réforme des retraites.

Un détail qui n’a pas échappé à Jean-Philippe Lannoy (LFI), qui a très vite éteint les ardeurs de Laurent Roussel. « La gauche, ce n’est pas dans un meeting de M. Cazeneuve qu’il faut aller la chercher. C’est sur le terrain, dans les luttes, sur les piquets de grèves, auprès de celles et ceux qui galèrent au quotidien, qu’elle est. Des mois de luttes acharnées contre la réforme des retraites, et nous n’avons jamais vu M. Roussel. En fait, le seul moment où on le voit, c’est dans le journal pour parler de candidature et d’élection ! » Point, à la ligne.


L’IMAGE

La marche des fiertés calaisienne dévoile son affiche

La première marche des fiertés calaisienne, qui aura lieu le dimanche 18 juin, vient de dévoiler son affiche. Il est toujours possible de contribuer à la cagnotte en ligne pour aider les organisateurs⸱trices.

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Le journal hebdo du 21 mai https://calaislasociale.fr/2023/05/21/le-journal-hebdo-du-21-mai/ Sat, 20 May 2023 22:34:01 +0000 https://calaislasociale.fr/?p=1799 Derrière un dragon qui rapporterait 15 millions, une troisième usine calaisienne suscite les inquiétudes, la maire de Calais et le PDG de Synthexim s'écharpent, 7 classes vont fermer et un budget de 100 000 euros pour des projets citoyens.

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Derrière un dragon qui rapporterait 15 millions, une troisième usine calaisienne suscite les inquiétudes, la maire de Calais et le PDG de Synthexim s’écharpent, 7 classes vont fermer et un budget de 100 000 euros pour des projets citoyens.


Sommaire
  • Grève chez Catensys : le personnel inquiet pour l’avenir de l’usine 
  • Synthexim : le PDG de l’usine et la maire de Calais ne sont pas d’accord
  • Les fermetures de 7 classes agitent le conseil municipal
  • Conseil municipal : un dragon qui rapporte et un budget pour des projets citoyens

Social

Grève chez Catensys : le personnel inquiet pour l’avenir de l’usine 

48 heures de grève. Entre lundi et mercredi, les salarié⸱es de l’usine Catensys de Calais, située zone Marcel Doret, étaient en grève. Première raison : la revendication d’une hausse des salaires. La seconde : une inquiétude pour l’avenir du site.

L’usine Catensys produit des chaînes pour véhicules à moteur thermique. « Avec la transition du moteur thermique au moteur électrique, prévue pour 2035, on voit notre carnet de commande diminuer, et les effectifs diminuent aussi » explique Cyrille Robert, délégué CGT. Au même moment, le groupe développe une usine en Chine. Une délocalisation de la production est redoutée.

Selon le cégétiste, l’annonce de l’arrêt des moteurs thermiques aurait dû pousser la direction à revoir le projet de l’usine. « Il aurait été temps de trouver une alternative pour produire autre chose » explique-t-il. « Fallait-il encore en avoir la volonté… Et j’ai des gros doutes là-dessus sur notre direction, ils passent leur temps en Chine… Ils ne peuvent pas s’occuper des Calaisiens… Et à la municipalité, je pense qu’ils doivent s’occuper du dragon, parce qu’on les voit pas non plus. »

Les salarié⸱es ont finalement repris le travail mercredi après-midi, après de nouvelles propositions de la direction : une hausse des salaires de 5,3% (la CGT demandait 6%), des changements d’indices et 90 euros de tickets restaurant supplémentaires. « Par contre, aucun discours rassurant pour l’avenir de l’entreprise » nous écrit Cyrille Robert. Affaire à suivre.


Industrie

Synthexim : le PDG de l’usine et la maire de Calais ne sont pas d’accord

L’usine calaisienne Synthexim, qui est en capacité de produire des principes actifs à destination de l’industrie pharmaceutique, a été placée en liquidation judiciaire au début du mois de mai. Elle fermera définitivement ses portes à la fin du mois. La commission d’enquête du Sénat sur la pénurie de médicaments a demandé au PDG du groupe, David Simonnet, de venir expliquer la situation.

« Nous avons échoué parce que le contexte n’était pas favorable » a expliqué l’industriel devant les sénatrices et sénateurs, rejetant la responsabilité de son échec sur l’attitude « des grands donneurs d’ordres et au niveau de l’État » qui n’auraient pas joué le jeu de la relocalisation.

Lors du conseil municipal du 16 mai, la maire de Calais, Natacha Bouchart, a étrillé le PDG. « Nous nous sommes rendus compte que l’outil industriel n’avait pas été renouvelé comme il le fallait et que la situation actuelle résultait en grande partie d’erreurs de gestion. » a-t-elle dénoncé.

Natacha Bouchart dénonce également les contraintes environnementales, qui auraient freiné l’intérêt des repreneurs. « L’ampleur des investissements nécessaires pour satisfaire aux contraintes réglementaires, sans compter l’argent qu’il aurait fallu investir pour moderniser l’outil industriel, a découragé des intérêts pourtant réels. » a-t-elle indiqué. Sur ce point, l’élue regrette que l’État« n’ait pas proposé de plan d’investissement pour le plan environnemental » tout en rappelant la responsabilité de la direction du site. « Et je le dis, et je le répète, c’est elle, cette direction, qui a coulé Synthexim. »


Éducation

Les fermetures de 7 classes agitent le conseil municipal

À la rentrée de septembre prochain, il y aura 2700 élèves en moins qu’à la rentrée 2022, dans les écoles du Pas-de-Calais. La raison de cette baisse est démographique : en France, le nombre de naissances baisse depuis plusieurs années. À Calais, 755 bébés sont nés en 2021, contre 1094 en 2014. Par conséquent, moins d’enfants arrivent sur les bancs de l’école.

À la rentrée de septembre 2023, ce sont sept classes qui seront fermées par l’Éducation nationale à Calais, faute d’effectifs suffisants. « Le gouvernement aura donc fait le choix de faire une économie sur le dos de nos enfants » a dénoncé le conseiller municipal socialiste, Nicolas Vernalde.

Selon lui, la baisse du nombre d’enfants et le maintien du nombre de classes aurait permis d’alléger ces classes. « Les études montrent que la réussite scolaire est d’autant plus forte lorsque les classes sont allégées. » argumente-t-il. Une position partagée par le syndicat FSU – SNUipp – à lire dans notre article.

Pour éviter les fermetures de classes, l’élu du PS a réclamé une « grande campagne de communication pour inciter l’ensemble de la population à inscrire leurs enfants dans nos écoles publiques » . « Cet appel est fait tous les ans auprès du grand public » a rétorqué Natacha Bouchart.


POLITIQUE

Conseil municipal : un dragon qui rapporte et un budget pour des projets citoyens

Le « Dragon de Calais » fait du chiffre. C’est ce que révèle la CCI Hauts-de-France dans une étude d’impact présentée lors du conseil municipal du 16 mai. Selon cette étude, la machine du front de mer aurait généré 15 millions d’euros sur le territoire et créé 150 emplois (directs et indirects) – les détails dans notre article.

La majorité municipale s’est évidemment félicitée de ces chiffres. Il persiste cependant un doute dans l’opposition. Marc De Fleurian (RN) a explique n’être « pas d’accord avec cette étude » , mettant en cause l’indépendance de la CCI, subventionnée par Grand Calais. Jean-Philippe Lannoy (LFI), de son côté, s’interroge sur la méthode de calcul de certaines données, calculées à partir d’un coefficient, selon un modèle mathématique. « Un coefficient national qui n’a peut-être pas de réalité locale » se demande l’élu.

L’autre grand sujet du conseil municipal, c’était l’annonce d’un budget participatif de 100 000 euros. Une somme dix fois moins importante que la promesse de campagne, a rappelé Jean-Philippe Lannoy.

Très concrètement, la population calaisienne pourra proposer ses projets autour de trois thématiques et dans la limite de 20 000 euros par projet : le cadre de vie et l’environnement ; la culture, les loisirs et le sport de plein air ; l’aménagement et la voirie.

Les Calaisiennes et Calaisiens pourront proposer leurs idées du 1er au 30 juin. Après cela, une commission se réunira pour décider de la faisabilité des projets. Les projets retenus seront ensuite soumis au vote des Calaisiennes et Calaisiens, au mois de septembre.


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Le journal du 14 mai 2023 https://calaislasociale.fr/2023/05/14/le-journal-du-14-mai-2023/ Sun, 14 May 2023 18:42:59 +0000 https://calaislasociale.fr/?p=1578 À la une de l'actualité cette semaine : le décès d'Ahmad, exilé soudanais de 30 ans, les suites de la crise entre la municipalité et le Channel, le cri d'alarme des étudiant·es infirmier·es, une grève chez Metro ou encore la proposition du député Dumont sur l'immigration.

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À la une de l’actualité cette semaine : le décès d’Ahmad, exilé soudanais de 30 ans, les suites de la crise entre la municipalité et le Channel, le cri d’alarme des étudiant·es infirmier·es, une grève chez Metro ou encore la proposition du député Dumont sur l’immigration.


DRAME

Un exilé perd la vie sur la rocade portuaire

Le mercredi 10 mai, Ahmad, Soudanais de 30 ans, a été percuté par un camion sur la rocade portuaire. L’enquête du procureur de Boulogne conclut qu’Ahmad se serait volontairement jeté sous les roues du véhicule. Jeudi, un hommage a été rendu devant le parc Richelieu. Un acte désespéré qui rappelle celui d’un autre Soudanais, du même âge, survenu en tout début d’année.

Trois jours plus tôt, une embarcation en difficulté a été secourue par le CROSS Gris-Nez. À son bord, 44 personnes qui tentaient d’atteindre les côtes anglaises.


culture

De Calais à Perpignan, les scènes nationales ciblées par les mairies

Dans un article paru ce samedi 13 mai, le journal Le Monde évoque la crise entre la municipalité de Calais et la scène nationale du Channel… qui n’est pas un cas isolé : « À Calais et à Perpignan, des scènes nationales sous la coupe des maires » indique le titre de l’article.

D’un bout à l’autre du pays, les mairies lorgnent sur les scènes nationales au point de balayer l’indépendance de leurs projets artistiques et l’autonomie de leur gestion. Ces attaques, en voie de généralisation, trahissent une bascule autoritaire des élus locaux de droite et d’extrême-droite contre ces lieux de culture dont l’indépendance dérange.

Notre article complet : De Calais à Perpignan, les mairies visent les scènes nationales.


Culture

Natacha Bouchart, maire de Calais, s’exprime au sujet du Channel

Avant l’article du Monde, la maire de Calais, Natacha Bouchart, s’est exprimée sur l’événement du 6 mai au Channel, dans une interview au journal Nord Littoral. « Je n’aurai aucun jugement sur les événements du week-end » a-t-elle d’abord indiqué, avant de se faire plus bavarde.

« On veut instrumentaliser des gens en leur faisant croire qu’on veut arrêter la scène nationale, qu’on ne va plus donner de subventions… C’est complètement faux ! » indique l’édile… bien que la municipalité rogne les subventions à la scène nationale depuis trois ans.

« On ne veut pas entrer dans un problème personnel » explique-t-elle par ailleurs. Il y quelques semaines, son adjoint Pascal Pestre réclamait pourtant, pour le Channel, « un nouveau projet et donc un nouveau directeur puisque l’actuel ne veut pas entendre changer le sien » .

De son côté, Francis Peduzzi – qui attend toujours les 350 000 euros de subventions promis au Channel – croit avoir trouvé l’explication de cet acharnement : « Je pense que ce qu’on me reproche, c’est de ne pas être un directeur de service municipal. » indique-t-il à France 3.


Colère étudiante

Le ras-le-bol des étudiant·es infirmier·es

Dans le journal La Voix du Nord, on apprend que 88 étudiant·es de Calais se sont mobilisé·es ce vendredi. Parmi les revendications, l’augmentation des indemnités de stage, trop basses : « 36€ la semaine, soit 1,03€ l’heure » apprend-on dans l’article, qui relate les propos de la déléguée des « première année », Sarah Jurkiewicz. Autre problème : « l’encadrement des élèves pendant leurs stages, parfois sans tuteurs infirmiers ou avec des formateurs débordés. »

Sur les pancartes des étudiant·es mobilisé·es, on lisait : « Pensez à nous, avant de penser à vos sous« , « Étudiants asphyxiés, pouvoir d’achat décédé » ou encore « 1,03€ de l’heure pour avoir la santé de tous entre nos mains« .

Au même moment, Emmanuel Macron – en pleine campagne de communication sur la réindustrialisation du pays – a annoncé pour la rentrée prochaine une indemnisation des stages des élèves de bac en filières professionnelles : à partir de 50 euros pour les élèves de seconde, jusqu’à 100 euros pour les terminales. Indemnisation ou orientation des vocations par le gain ?

C’est à l’institut de formation de La Croix Rouge que sont formé·es les futur·es infirmier·es du Calaisis.

Grève

Les salarié·es de Metro en grève contre leur direction nationale

Ce vendredi 12 mai, 36 salarié·es en CDI de l’enseigne Metro de Calais se sont mis·es en grève, apprend-on dans Nord Littoral. « Pas de bras, pas de samedi après-midi » indiquait une banderole sur le piquet de grève, en référence à la décision du groupe d’ouvrir tous ses magasins le samedi après-midi jusque 18 heures – contre 13 heures auparavant. « On n’a rien contre la direction locale, mais contre la décision nationale. » explique les représentants syndicaux à Nord Littoral. À Angers, une mobilisation similaire a eu lieu le 4 mai dernier.

Le magasin Metro de Calais, situé zone Marcel Doret.

social

Meccano et Synthexim : les détails des plans sociaux

À quelques mois d’intervalle, les salarié·es des deux usines calaisiennes Synthexim et Meccano ont appris la fermeture prochaine de leurs usines. Ces dernières semaines ont été intenses en négociations.

Du côté de Meccano, les salarié·es repartiront avec une une indemnité supralégale – en plus de la prime de licenciement – de 60 000 euros. En plus de cela, les salarié·es recevront une prime de 1 500 euros par année d’ancienneté. Dans La Voix du Nord, les délégués syndicaux se disent satisfaits des négociations avec le groupe Spin Master, propriétaire de l’usine Meccano de Calais.

Chez Synthexim, les salarié·es devraient recevoir une indemnité supralégale de 6000 euros, une « prime Covid » de 500 euros – promise et jamais versée – et le paiement des congés payés et des RTT.

L’usine Synthexim, anciennement Calaire Chimie, est située quai d’Amérique à Calais.

politique

P-H. Dumont veut un référendum sur la politique nationale migratoire

Dans une tribune publiée dans le Journal du Dimanche, Pierre-Henri Dumont, député de la septième circonscription du Pas-de-Calais et Aurélien Pradié, député du Lot, réclament un référendum sur la politique nationale migratoire.

L’ambition des deux députés du parti Les Républicains est annoncée : « passer d’une immigration familiale subie sous-qualifiée à une immigration de travail choisie surqualifiée. »

L’idée, en somme : accepter la migration pour raison économique… à la seule condition que l’exilé soit capable d’assumer un emploi à haut degré de qualification. « Aucun titre de séjour pour motif économique si l’emploi occupé par l’étranger n’est pas payé deux ou trois fois le smic selon les branches. […] Cela permettra de reprendre enfin le contrôle sur l’immigration familiale massive. » lit-on dans le texte publié dimanche dernier. 

Pour en savoir plus, notre article complet.

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Le point hebdo sur l’actualité locale https://calaislasociale.fr/2023/05/07/le-point-hebdo-sur-lactualite-locale/ Sun, 07 May 2023 19:12:02 +0000 https://calaislasociale.fr/?p=1498 Chaque semaine, Calais La Sociale fait un point sur l'actualité dans le Calaisis. À la une de l'actualité locale cette semaine : la grande manifestation de soutien au Channel, la mobilisation contre la réforme des retraites, la liquidation de Synthexim...

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Chaque semaine, Calais La Sociale fait un point sur l’actualité dans le Calaisis. À la une de l’actualité locale cette semaine : la grande manifestation de soutien au Channel, la mobilisation contre la réforme des retraites, la liquidation de Synthexim…

1. 1500 personnes célèbrent le Channel

« Le 6 mai, on s’y met » avaient lancé les équipes du Channel, il y a quelques semaines. Ce samedi, plus de 1500 personnes ont participé à la manifestation de soutien – artistique et festive – à la scène nationale calaisienne. Notre reportage complet est à lire en cliquant ici.

Dès 19 heures, la foule s’est massée devant les grilles des anciens abattoirs, dont la façade est désormais recouverte d’un large panneau indiquant : « Que demeure toujours vivant, dans cet ancien abattoir de la ville de Calais, l’esprit de ce lieu de vie artistique, résolument hospitalier. Et que personne ne s’octroie ces corps de bâtiments, ni ses organes de direction à d’autres fins. »

Le succès est immense pour le Channel et son directeur, Francis Peduzzi, que Natacha Bouchart – maire de Calais – souhaite voir quitter son poste. Lors de la réunion publique du 11 avril, les enjeux avaient été clairement posés par les équipes du Channel : « L’objectif doit être de faire en sorte que notre scène nationale ne devienne pas une structure municipale qui soit masquée par un label « scène nationale » » .

2. Retraites : prochain rendez-vous… le 6 juin !

Avant l’apothéose au Channel, la semaine calaisienne avait commencé par une manifestation réussie dans les rues de Calais. 3500 personnes ont défilé à l’occasion de la journée internationale de lutte pour les droits des travailleurs… et de la treizième journée de mobilisation contre la réforme des retraites. À la bourse du travail – terminus de la manifestation – une exposition sur l’histoire des travailleuses et travailleurs de la dentelle attendaient les manifestants.

Quelle sera la suite la suite de la mobilisation dans le Calaisis ? Difficile à dire pour le moment. Mercredi, le Conseil constitutionnel n’a pas répondu favorablement à la demande d’un référendum d’initiative partagée (RIP), émise par les députés de gauche. Une trentaine de manifestants s’étaient réunis dans la foulée sur la place d’Armes, avec leurs casseroles.

Seule certitude, l’intersyndicale appelle de nouveau à une manifestation le 6 juin prochain, deux jours avant l’examen d’une proposition de loi visant à abroger la réforme des retraites.

3. Synthexim : le mois de la fin

En redressement judiciaire depuis le mois de novembre, l’usine Synthexim n’a finalement pas trouvé de repreneur. Mercredi, le tribunal de commerce d’Orléans a prononcé la liquidation judiciaire de l’usine. Une centaine de personnes recevront leurs lettres de licenciement d’ici quelques semaines.

L’usine poursuivra néanmoins son activité jusqu’au 31 mai : les représentants des salariés ont trouvé un accord avec la direction pour terminer la production de certains produits – utiles aux autres sites industriels du groupe – en échange de primes.

L’usine Synthexim – qu’on appelait Calaire Chimie avant 2013 – était implantée à Calais depuis 1905. L’usine fabriquait aujourd’hui des intermédiaires avancés et des principes actifs, destinés notamment à l’industrie pharmaceutique.

4. Malaise social chez Scanco

C’est le journal La Voix du Nord qui révèle l’affaire. Au début du mois d’avril, les salariés de Scanco – un sous-traitant d’Irish Ferries – se mettaient en grève. Après son enquête, le journal local révèle un climat « pesant » et « éprouvant » .

Les conditions de travail sont mises en cause : « 8 heures de travail sans pause« , un « sous-effectif constant face à un flux de marchandises et de clients grandissant« , des « horaires de nuit non payés ou encore des repos compensatoires oubliés durant plusieurs mois. » Les grévistes décrivent « des agents qui sombrent mentalement » .

Depuis, le PDG de l’entreprise a réagi – toujours dans La Voix – annonçant que « les faits évoqués dans votre journal sont passés et révolus » . La Voix du Nord commente : « Le PDG esquisse l’amorce d’un premier pas vers les salariés, bien qu’il n’ait rencontré personne d’autre que la directrice des opérations, lundi. » Affaire à suivre.

Infos en vrac

  • Une élection municipale à Coulogne le 25 juin
    Suite à la démission d’un trop grand nombre de conseillers municipaux, une nouvelle élection aura lieu à Coulogne. Le premier tour se tiendra le dimanche 25 juin. Le second tour – s’il y a lieu – se tiendra le 2 juillet.
  • La Grange (Vieille-Église) ouvre sa saison
    Samedi 13 mai, la Grange – lieu associatif géré par les Crapons, association de théâtre amateure et culturelle – lance sa saison théâtrale. Plus d’informations en cliquant ici.
  • Le festival Autrement continue à l’Alhambra
    Le premier festival du film écologique de Calais se tient jusqu’au 15 mai. La programmation complète.

Vu dans la presse locale

  • La Bourse du Travail, l’incontournable monument Art Déco de Calais
    « Gigantesque, elle se dresse sur une bordure de la place Crèvecœur. Œuvre de Roger Poyé, la Bourse du Travail est un joyau Art Déco, dont l’esthétique mériterait d’être mieux comprise des Calaisiens. »
    Consultable sur Nord Littoral.
  • Bouquehault: ils veulent ouvrir une épicerie autogérée pour faire vivre le village
    « Déjà à l’initiative d’une manifestation contre la réforme des retraites dans leur village, les Citoyen.nes de Bouquehault veulent créer une épicerie alimentaire gérée par les citoyens eux-mêmes. »
    Consultable sur La Voix du Nord.

Une info à nous faire parvenir ? Contactez nous directement sur nos réseaux sociaux ou par mail : calaislasociale@protonmail.com.

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Le point sur l’actualité du moment dans le Calaisis https://calaislasociale.fr/2023/04/29/point-sur-lactualite-du-moment-dans-le-calaisis/ Sat, 29 Apr 2023 09:38:31 +0000 https://calaislasociale.fr/?p=1415 À trois jours des manifestations du 1er mai, retrouvez notre point sur l'actualité du moment dans le Calaisis. Au programme : manifestation du 1er mai, liquidation de Synthexim, manifestation au Channel, festival du film écologique à l'Alhambra, marche des fiertés et élections municipales à Coulogne.

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À trois jours des manifestations du 1er mai, retrouvez notre point sur l’actualité du moment dans le Calaisis. Au programme : manifestation du 1er mai, liquidation de Synthexim, manifestation au Channel, festival du film écologique à l’Alhambra, marche des fiertés et élections municipales à Coulogne.

Pour voir l’agenda de la semaine à Calais, rendez-vous ici.

• Le 1er mai, on fête les travailleuses et travailleurs à Calais

Ce sera, en même temps, la Fête des travailleuses et travailleurs, et la 13e journée de mobilisation contre la réforme des retraites. Nationalement, l’intersyndicale a appelé les salarié-es à faire de cette date une « journée de mobilisation exceptionnelle et populaire contre la réforme des retraites et pour la justice sociale« .

À Calais, le rendez-vous est fixé à 9h30 sur la place d’Armes. Le cortège rejoindra la bourse du travail, place Crèvecœur, en passant par les boulevards. Des animations y attendront les manifestant-es, dont une exposition sur la dentelle de Calais, préparée par les retraité-es de la CGT.

• Quelle sera la suite du mouvement dans le Calaisis ?

Plus de trois mois après la première manifestation du 19 janvier, la réforme des retraites est encore là. La contestation aussi. Lundi dernier, une casserolade orageuse a rassemblé près de cent personnes à Calais.

Que sera la mobilisation après le 1er mai ? Difficile à dire pour l’instant, mais les initiatives se multiplient. À Calais, des réunions citoyennes ont lieu pour organiser des actions « coup de poing » dans les prochaines semaines. Les Gilets Jaunes sont toujours dans le coup et l’intersyndicale reste unie. On en saura sans doute un peu plus le soir du 1er mai.

À Bouquehault, où avaient eu lieu deux manifestations contre la réforme des retraites – le 23 mars et le 8 avril –, il se préparerait également quelque chose, en concertation avec d’autres villages du pays.

• Synthexim : la liquidation sera prononcée le 2 mai

Après 118 ans d’activité, l’usine Synthexim – anciennement Calaire Chimie va fermer ses portes. En redressement judiciaire depuis le mois de novembre, le site n’a pas trouvé de repreneur. La liquidation sera prononcée lors de l’audience du 2 mai, au tribunal d’Orléans. Plus d’une centaine de salarié-es seront bientôt licencié-es.

L’usine devrait néanmoins poursuivre son activité jusqu’au 31 mai. En effet, un accord a été trouvé, ces derniers jours, entre la direction et les élus du CSE pour terminer la production en échange du versement de primes.

Engagée sur ce dossier, la sénatrice Cathy Apourceau-Poly (PCF), que nous avons rencontrée, avait interpellé le Président de la République, réclamant la nationalisation de l’entreprise.

• Au Channel, le 6 mai, on s’y met !

Annoncé il y a quelques semaines, le grand rendez-vous de soutien au Channel et à ses équipes arrive enfin. La scène nationale, qui a reçu le soutien d’Ariane Mnouchkine, fait face à l’acharnement de la municipalité de Calais qui a décidé de ne pas verser la totalité des subventions.

Lors d’une réunion publique, l’équipe du Channel, emmenée par son directeur Francis Peduzzi, avait répondu aux questions du public pour expliquer la situation. Il est toujours possible de signer la pétition pour soutenir la scène nationale.

Le Channel a annoncé le programme de cette journée du 6 mai :

  • 14h, 15h30 et 17h : Cirque pour tous (initiation aux ateliers de cirque).
  • 19h : L’inauguration (performance de Johann Le Guillerm).
  • À partir de 19h45 : Projection des photographies de Gwen Mint.
  • 19h45-21h30 : Barbecue.
  • 20h15 : concert des frères Wall&Gain.
  • 21h : concert du groupe Père et fils.
  • 22h : Bal de Tire-Laine.

• Un festival du film écologique à L’Alhambra à partir du 3 mai

Le festival Autrement, premier festival du film écologique de Calais, commence le mercredi 3 mai et durera dix jours. La cérémonie d’ouverture aura lieu le 3 mai à 20h40. Un cocktail sera suivi de la projection du film Poumon vert et tapis rouge, de Luc Marescot.

Les autres rendez-vous du festival sont à retrouver ici.

• Une marche des fiertés à Calais le 18 juin !

Il aura fallu attendre l’année 2023 pour voir la première marche des fiertés dans les rues de Calais. À l’initiative du Collectif féministe de Calais, rejoint par des citoyennes et citoyens du Calaisis, la marche aura lieu le dimanche 18 juin.

Les organisateurs-trices de l’événement ont lancé une cagnotte pour financer la sonorisation, les décors et la communication. À ce jour, près de 300 euros ont été récoltés.

• Bientôt des élections municipales à Coulogne

Moins de trois ans après les élections municipales de 2020, de nouvelles élections auront lieu dans les trois mois à Coulogne. En cause, un grand nombre de démissions au sein du conseil municipal.

Le journal La Voix du Nord décrit « une gestion de la municipalité qui s’est dégradée au fil des mois« . La maire de Coulogne, Isabelle Muys (divers droite) et son directeur général des services, Jean-Luc Godard, sont accusés d’une gestion désastreuse de la commune, au point d’être surnommés « le couple infernal« , rapporte La Voix du Nord.

Calais La Sociale suivra l’organisation et le déroulement de cette élection.

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