Chronique calaisienne

  • Les disparus n’ont pas le droit de périr

    Oussama a 20 ans, et il cherche son père. Le 23 octobre dernier, avec plusieurs dizaines de personnes, ils ont pris la mer pour tenter de se rendre en Angleterre afin de rejoindre deux de ses frères. Ils sont Syriens, d’Alep, avec tout ce que cela implique. Cette nuit-là, le bateau a sombré, et depuis…


  • Après tout.

    C’était hier, il faisait lourd et noir. Dans son jardin, Greg montait silencieusement sa piscine comme on se prépare quand même à essayer de profiter de l’été. L’air de rien la moitié du mois de mai vient de passer. C’est une piscine autoportée, avec de la bâche quadrillée en bleu et blanc et des tubes…


  • Emmanuel Agius, un homme d’exception

    Billet d’excellente humeur publié par Pierre Muys Alors que les Calaisien⸱nes peinent à composer avec la précarité sociale et économique et que les entreprises n’en finissent plus de fermer, un homme parvient à s’imposer comme la personnalité la plus épatante de la cité des bourgeois. D’après l’enquête publiée par l’agence de presse nordiste Aletheia Press,…


  • À Calais, les exilé.es se noient-ils pour ne pas mourir de soif ?

    En enfreignant les droits de l’Homme et la loi internationale, l’équipe municipale de Calais œuvre à plein régime pour une attractivité du territoire choisie. Afin que les hommes et les femmes qui fuient les crises et les guerres passent par Calais sans y attraper l’envie d’y vivre ou de s’y reposer.


  • Gloire aux Zupiens – Chronique calaisienne

    Depuis trois nuits, ils arrêtent d’obéir à la vie qu’on leur impose pour dire « merde » un bon coup. […]. Ce sont les personnes les plus sinistrées par les politiques publiques menées depuis les quarante dernières années. Quoi qu’ils fassent, on se fout de leur gueule, ils sont paresseux, bêtes et méchants.


  • Démocratie matraque

    Le jeudi 23 mars avait lieu la neuvième journée de mobilisation nationale contre la réforme des retraites. Neuf. Ça nous paraît finalement assez peu, les deux derniers mois de mobilisation furent si denses.


  • Aux croix minables et gammées  dessinées sur la bourse du travail de Calais

    En levant la tête pour regarder la bâtisse, on a pu néanmoins s’apercevoir d’un sinistre détail. Outre le fait que la façade du bâtiment mérite un sérieux coup de compassion, on pouvait voir, sur les vitres du premier étage cinq croix gammées jaunes et orange fluos commises à la bombe aérosol.