Bryan c’est nous !

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Suite à un entretien accordé au Nord Littoral et à nous-mêmes, la direction d’Alcatel envisage de licencier Bryan, technicien et syndicaliste CFDT, pour faute grave, sans indemnité.

Officiellement, il est reproché à Bryan d’avoir dénigré l’entreprise et sa direction. En réalité, la direction de l’usine s’en prend à un représentant syndical, élu du personnel, qui n’a fait qu’exprimer un avis sur la stratégie de l’entreprise et sur les ordres qui sont quotidiennement donnés aux travailleuses et travailleurs de l’usine.

Aussi, à travers cette procédure-bâillon, ce n’est pas seulement Bryan qui est visé, ni même ses collègues qui sont intimidés. Ce licenciement est l’énième épisode d’une guerre de soumission menée contre les travailleurs par ceux qui les font travailler.

Cependant, rien n’est encore joué. Le Comité Social et Économique de l’entreprise (CSE), réunissant les représentants des différents syndicats d’Alcatel, se réunit demain pour émettre un avis consultatif sur cette sanction patronale.

De son côté, la CFDT hausse le ton et appelle dès à présent les salariés de l’usine à débrayer demain, jeudi 25 juillet à partir de 9 heures, pour soutenir leur collègue. Pour défendre, aussi, le droit syndical et la liberté d’expression au travail.

La démocratie doit s’exercer partout, y compris sur nos lieux de travail. Soyons présents, rassemblons-nous demain à 9h30 devant l’usine (950 quai de la Loire).

Le rapport de force est engagé, Bryan c’est nous.