Le 14 juin, on lance les états généraux du boulot, un projet dont le but est de rassembler les salarié·es du Calaisis pour parler, débattre et (pourquoi pas) changer le travail. Un projet pour permettre aux travailleuses et travailleurs de se rencontrer afin d’organiser les luttes à venir. On vous donne rendez-vous au Channel, vendredi 14 juin à 18 heures, pour l’ouverture du premier chapitre : Nous salariées.
Le premier chapitre des états généraux du boulot portera sur le travail des femmes et sur les luttes sociales féminines. Voilà comment ça va se passer.
Le vendredi 14 juin, à 18 heures, on ouvrira les portes d’une grande salle. Des travailleuses, rencontrées ces derniers mois dans les manifs et sur les piquets de grève calaisiens, nous raconteront leur boulot, leurs conditions de travail et leurs luttes (on vous communique bientôt la liste des invitées).
À quoi serviront ces discussions ?
- À recueillir les récits et les expériences, à faire le constat de ce qui ne va pas.
- À recueillir les propositions, les envies, les désirs et les utopies pour changer le travail.
- Enfin, ces discussions serviront de base pour structurer les luttes à venir et accompagner et renforcer les acteurs de la lutte, en particulier les syndicats.
Cet événement est gratuit et ouvert au public. Tous les gens qui le veulent sont les bienvenue·es pour poser des questions, apporter leur contribution.
Le premier chapitre sera ouvert pour une durée indéterminée. Les discussions du premier soir donneront lieu à d’autres rendez-vous dans d’autres lieux.
Pourquoi on fait ça ?
Le problème avec le travail, c’est que les gens d’en haut en ont fait un truc dégueulasse pour les gens d’en bas : tout est mondialisation, compétitivité, attractivité, course aux profits. Résultat : les salarié·es sont mis·es sous pression, leurs conditions de travail se dégradent, leurs salaires sont tirés vers le bas et quand les gens d’en haut n’ont plus besoin de leurs bras, ils les jettent comme des moins que rien.
L’autre problème, c’est que les salarié·es sont trop souvent privé·es de démocratie. Leur parole ne compte pas. Seule compte la parole des directeurs et managers qui pensent le travail à la place des travailleurs. Nous on pense, au contraire, que les lieux de travail pourraient être des espaces plus démocratiques où la parole des salarié·es serait écoutée, où les syndicats auraient véritablement les moyens de porter cette voix.
Ce qu’on propose, c’est que les salarié·es du coin se rencontrent, se parlent, se mettent d’accord sur ce qu’il faut changer et par quoi il faut remplacer ce qui est à changer. C’est : écouter le travail, débattre du travail pour se mettre en position de changer le travail.
Les états généraux du boulot, c’est donc un projet sur le long terme dont le but est d’amener les salarié·es du Calaisis à se mêler de ce qui les regarde : leur travail et, au fond, leur vie.
INFOS
LES ÉTATS GÉNÉRAUX DU BOULOT
Chapitre 1. Nous salariées
Vendredi 14 juin à 18 heures
Pavillon de lettres, scène nationale du Channel (173 boulevard Gambetta).
Restauration sur place par la cantine Ras-le-bol.
Scène ouverte aux artistes du coin après les échanges.