Le 17 juillet 2025, à l’occasion de la Journée de la justice pénale internationale, un procès fictif s’est tenu dans le parc Richelieu de Calais. Action interassociative, cet événement a mis en accusation les gouvernements responsables des politiques migratoires meurtrières aux frontières de l’Union européenne.

Silence dans le parc Richelieu : l’audience est ouverte. Ce jeudi 17 juillet, plusieurs dizaines de personnes se sont rassemblées à Calais autour d’un procès fictif, mais aux conséquences bien réelles. Trois avocat·es du barreau de Lille ont prêté leur voix à un acte d’accusation symbolique : celui des politiques migratoires européennes, responsables de milliers de morts en Méditerranée, à la frontière franco-britannique ou sur les routes bordant l’Atlantique.







🎙️ À la barre, les témoignages se sont succédé :
– Fatima Maliki une famille touchée par le naufrage de Cutro (Italie, 2023)
– Ousmane, sur les décès sur la route d’Espagne
– Amélie d’Utopia 56 après la mort de Jumaa El-Hassan
Dans cette mise en scène sobre, c’est le droit lui-même qui est convoqué : non pour légitimer les politiques existantes, mais pour leur opposer un autre usage — celui de la justice, de la dignité et de la vérité.
📹 Retrouvez la captation ici :
Images de Julia Druelle et Charlène Roux. Texte et montage : Pierre Muys
