À Calais, le 1er mai 2025, environ 200 personnes se sont rassemblées sur le parvis de la Bourse du Travail, répondant à l’appel de l’Union locale CGT pour célébrer la Journée internationale des droits des travailleurs et travailleuses.
Sous le bas-relief sculpté de Robert Coin, les interventions se sont succédé : cheminots, territoriaux, personnel de l’Éducation nationale, portuaires ou encore Catensys ont pris la parole.
Cyrille Robert, représentant syndical de cette dernière entreprise _ l’une des dernières du secteur industriel encore debout à Calais _ a dressé la liste glaçante des fermetures successives. Les plans sociaux s’enchaînent chez nous, prévient-il, déplorant avec colère l’absence de soutien de la municipalité.
Autour de la CGT, d’autres forces étaient présentes : le collectif antifasciste de Calais, la section calaisienne de l’AFPS, la chorale militante des Calairiques, des militant·es de Force ouvrière, du SNES-FSU, de la France Insoumise, Lutte Ouvrière et les Partis communiste et socialiste.
Mais si la foule était diverse, la tribune, elle, ne l’a pas été. Seule la CGT s’est exprimée, au grand regret de plusieurs syndicats et collectifs pourtant présents sur place.
Les banderoles rouges accrochées à la façade de la Bourse du travail affichaient un mot d’ordre sans ambiguïté : « Du pognons pour nos retraites, pas pour des rockets » ça aurait été une belle occasion de voir se rassembler là-dessous un paquet de monde plutôt d’accord.











Photos : Léonard Holzer
Texte : Camille Ringot